Qu'est-ce qu'un Commissaire aux comptes ?

‍

Pensez à un expert-comptable, croisé avec un détective financier, qui s'assure que les comptes des entreprises soient clairs comme de l'eau de roche. 

‍

C'est le rôle du commissaire aux comptes (CAC), un professionnel assermenté dont la mission est de garantir la fiabilité des informations financières.

‍

Sa mission ? D'ordre légal et d'intérêt général, car il est chargé de certifier que les données financières des entreprises sont en règle avec les lois et qu'elles reflètent fidèlement leur situation économique. 

‍

La profession est réglementée par le code de déontologie (annexe 8-1 du Livre VIII du Code de commerce). Ce code précise notamment que chaque commissaire aux comptes doit respecter 7 principes et règles de conduite essentiels dans l'exercice de ses fonctions : 

‍

1. Intégrité
2. Impartialité 
3. Indépendance et prévention des conflits d’intérêts
4. Esprit critique 
5. Compétence et diligence
6. Confraternité 
7. Secret professionnel et discrétion

‍

Mais également par le code du commerce (articles L. 823-9 et suivants), les normes d’exercices professionnels (NEP) ainsi que les normes comptables françaises établies par l’Autorité des Normes Comptables (ANC).

‍

Il joue un rôle clé non seulement pour l'administration fiscale, mais aussi pour tous ceux qui dépendent de l'intégrité de ces informations, comme les actionnaires et les investisseurs.

‍

Le commissaire aux comptes est affilié à la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC). 

‍

Il opère de manière indépendante, garantissant une impartialité totale dans ses vérifications. 

‍

‍

Mais, comment se distingue-t-il de l'expert-comptable ? 🤔 

‍

Alors que l'expert-comptable collabore étroitement avec l'entreprise pour gérer sa comptabilité au quotidien, le commissaire aux comptes intervient ponctuellement. 

‍

Il n'est pas impliqué dans les opérations quotidiennes. Il arrive avec un regard neuf, prêt à évaluer la véracité des comptes d'une entreprise.

‍

Le commissaire aux comptes assume une responsabilité légale majeure. 

‍

Son travail ne s'arrête pas à la vérification des chiffres ; il s'étend à l'analyse des systèmes de contrôle interne et à l'évaluation des risques financiers. 

‍

‍

Diversité des clients

‍

Le métier de commissaire aux comptes implique de travailler avec une large gamme de clients. 

‍

La majorité de leurs mandats (49%) concernent de petites entreprises.

‍

Ils travaillent aussi avec des moyennes entreprises (21%), des associations, fondations, et fonds de dotation (14%), des grandes entreprises, des organismes de placement collectif, et des établissements publics.

‍

‍

‍

Quand et pourquoi un commissaire aux comptes (CAC) est-il désigné ? 

‍

C'est une question cruciale pour la gestion d'une entreprise ! Voici comment cela fonctionne.

‍

Pour certaines entreprises, la nomination d'un commissaire aux comptes n'est pas seulement une option, c'est une nécessité légale. 

‍

À compter du 1er janvier 2024, une société, quel que soit son statut juridique, doit obligatoirement procéder à la nomination d’un commissaire aux comptes lorsqu’elle franchit deux des trois seuils suivants :

‍

• Chiffre d’affaires : 10 millions d’euros 

‍

• Total de bilan : 5 millions d’euros 

‍

• Salariés : 50. 

‍

Sans atteindre ces seuils, une société doit également désigner un CAC lorsqu’elle fait partie d’un groupe de sociétés et qu’elle constitue une filiale significative. Ce critère est atteint lorsque la société fille dépasse deux des trois seuils suivants : 

‍

• Chiffre d’affaires : 4 millions d’euros, 

‍

• Total de bilan : 2,5 millions d’euros, 

‍

• Salariés : 50. 

‍

Enfin, une société constituant la société mère d’un groupe, ne dépassant pas à elle seule les seuils présentés ci-dessus, mais dépassant les seuils en cumulant ses informations financières avec celles de ses filiales, doit obligatoirement nommer un CAC.

‍

‍

Comment et pour combien de temps est-il nommé ? 

‍

Lorsque la désignation d'un commissaire aux comptes est obligatoire, il est  généralement nommé pour un mandat de six ans (renouvelable), assurant une continuité et une profondeur dans l'audit des comptes. 

‍

Même si, au cours de cette période, l'entreprise ne dépasse plus les seuils requis pour la nomination, le mandat se poursuit.

‍

Lorsqu'un commissaire aux comptes n'est pas obligatoirement requis, les petites entreprises ont la possibilité de le nommer pour une durée de trois exercices dans le cadre de l'audit légal des petites entités (ALPE). Cette flexibilité permet aux entreprises de bénéficier d'un audit adapté à leurs besoins spécifiques sans s'engager dans une nomination à long terme.

‍

Quant aux EIP, la durée maximale cumulée du mandat d’un commissaire aux comptes unique est fixée à 10 ans. Cette durée peut être étendue à 16 ans après la mise en œuvre d’un appel d’offres et à 24 ans en cas de co-commissariat aux comptes. 

‍

‍

‍

La nomination d'un commissaire aux comptes se fait lors de l'assemblée générale de la société, conformément aux modalités prévues dans les statuts de l'entreprise. 

‍

En plus du commissaire principal, un suppléant est également désigné pour assurer la continuité de la mission en cas d'empêchement.

‍

‍

‍

Quelles sont les missions d’un commissaire aux comptes

‍

Le commissaire aux comptes, souvent perçu comme un simple vérificateur de chiffres, est en réalité bien plus qu'un gardien des comptes. 

‍

Selon le baromètre 2024 de la CNCC, pas moins de 69% des commissaires ont élargi leurs interventions au-delà de la simple certification des comptes, contre 45,8% en 2022. 

‍

C’est un gardien légal de l'authenticité des comptes et un enquêteur financier, qui joue aussi un rôle de conseil et de partenaire stratégique pour l’entreprise.

‍

‍

✔️ Certification des comptes :

‍

La certification des comptes consiste à donner un tampon de conformité aux comptes d'une entreprise. 

‍

Un tampon qui affirme qu’ils sont « réguliers et sincères », et qu'ils offrent une image fidèle de la situation financière de l'entreprise.

‍

Cette mission est essentielle pour assurer la transparence et la fiabilité des informations financières, ce qui est crucial pour les actionnaires, les investisseurs et autres parties prenantes.

‍

Ce que le CAC va analyser :

‍

• Le bilan comptable : qui reflète la situation patrimoniale de l'entreprise à un instant T, détaillant les actifs et les passifs.

‍

• Le compte de résultat : qui synthétise les charges et les produits de l'entreprise sur l'exercice, permettant de déterminer le résultat net (bénéfice ou perte).

‍

• L'annexe : qui fournit des informations complémentaires nécessaires à la compréhension du bilan et du compte de résultat, souvent détaillant les méthodes de comptabilisation et d'évaluation utilisées.

‍

Les types de certification qu’il peut fournir : 

‍

• Certification sans réserve : Tout est en ordre, aucune anomalie significative n'a été trouvée. C'est le feu vert !

‍

• Certification avec réserve : Il y a quelques anomalies, mais elles ne sont pas assez graves pour remettre en question la totalité des comptes.

‍

• Refus de certifier : Les anomalies sont importantes et ne peuvent pas être ignorées.

‍

• Impossibilité de certifier : Des éléments manquants ou des incertitudes empêchent le commissaire de donner une opinion claire.

‍

✔️ Due diligence

‍

Quand une entreprise envisage d'en acquérir une autre, elle peut demander au commissaire aux comptes d'effectuer une due diligence.

‍

Il s'agit d'un audit complet et rigoureux des finances de l'entreprise cible. 

‍

Ici, il s'agit d'analyser chaque détail qui pourrait avoir un impact sur la transaction ou sur la valeur future de l'entreprise cible.

‍

Voici les étapes clés de la due diligence :

‍

1. Constats à l'issue de procédures convenues : Le commissaire aux comptes effectue des vérifications selon des procédures prédéfinies pour confirmer que les informations fournies par l'entreprise cible sont exactes.
2. Consultations : Il donne des avis sur la manière dont certaines situations de l’entreprise cible doivent être traduites comptablement, notamment en identifiant les risques pouvant affecter la continuité d'exploitation.
3. Audit : Un audit complet peut être réalisé sur les comptes et les états financiers pour identifier toute anomalie ou incohérence.
4. Rapports : Après avoir réalisé ces travaux, le commissaire aux comptes émet un rapport détaillant les résultats de son investigation. Ce rapport devient une pièce maîtresse dans la décision d'achat.

‍

💡 Bon à savoir : Le commissaire aux comptes n'intervient pas dans les négociations, ne conseille pas sur le prix d'achat et ne participe pas à la gestion de l'acquisition. Son rôle est strictement limité à la vérification et à l'analyse des informations financières.

‍

✔️ Évaluation du contrôle interne

‍

Le commissaire aux comptes va examiner les systèmes de contrôle interne pour s'assurer qu'ils sont suffisamment robustes pour prévenir les fraudes et garantir l'exactitude des informations financières.

Voici ce qu’il va être amené à contrôler : 

‍

• Procédures de contrôle interne : Cela inclut l'évaluation des processus de vérification des transactions financières, la séparation des fonctions pour éviter les conflits d'intérêts ou les fraudes, et les mécanismes de vérification interne.

‍

• Systèmes de reporting : Il examine la fiabilité et la rapidité des systèmes de reporting utilisés pour collecter et communiquer les informations financières au sein de l'entreprise. 

‍

• Sécurité des systèmes informatiques : Il évalue la sécurité des systèmes informatiques de l'entreprise pour s'assurer qu'ils protègent efficacement les informations financières contre les accès non autorisés ou les pertes de données.

‍

• Respect des politiques et réglementations : Il s'assure que l'entreprise respecte les politiques internes et les réglementations légales en vigueur concernant la gestion financière et les opérations commerciales. Cela inclut la conformité aux normes comptables, les lois fiscales, et autres réglementations sectorielles.

‍

• Risques opérationnels : Il identifie et évalue les risques opérationnels qui pourraient affecter la fiabilité des informations financières ou la performance de l'entreprise. 

‍

À la suite de son évaluation, le commissaire formule des recommandations pour renforcer les systèmes de contrôle interne. 

‍

Ces suggestions visent à améliorer les processus existants, à réduire les risques de fraude, et à assurer une gestion plus efficace et sécurisée des ressources de l'entreprise.

‍

Autres missions 

‍

En plus de ses missions d’audit et de certification, le CAC peut être amené à gérer des missions complémentaires, comme :

‍

1. Donner un avis sur un document comptable ou une stratégie financière :

‍

Le CAC évalue la fiabilité et la conformité de documents comptables par rapport aux normes comptables. 

‍

Il peut également conseiller sur l'optimisation des stratégies financières pour atteindre les objectifs de rentabilité et de croissance.

‍

Enfin, il peut identifier les anomalies potentielles et proposer des solutions pour minimiser les risques financiers.

‍

2. Fournir une attestation pour le tribunal ou des financeurs

‍

Le CAC peut aussi être amené à attester de l'exactitude et l'intégrité des données financières présentées devant un tribunal ou des financeurs.

‍

3. Établir un rapport sur des conventions passées entre une société et ses dirigeants

‍

Lorsque des conventions sont conclues entre une société et ses dirigeants, le commissaire aux comptes intervient pour :

‍

• Vérifier que les conventions respectent les règles légales et réglementaires en vigueur. 

‍

• Estimer les implications financières et stratégiques de ces conventions sur l'entreprise.

‍

• Fournir un rapport détaillé aux actionnaires et autres parties intéressées, assurant une transparence totale sur les relations entre la société et ses dirigeants.

‍

4. Rédiger des rapports spéciaux

‍

Le commissaire aux comptes est également chargé de rédiger des rapports spéciaux dans des situations spécifiques, telles que :

‍

• L’augmentation de capital

‍

• Les fusions et acquisitions

‍

• Les réorganisations d'entreprise 

‍

Finalement, ses activités varient aussi beaucoup selon la taille du cabinet et la spécialisation de son portefeuille, allant des TPE et PME avec des méthodes simplifiées aux grandes entreprises où l'audit est plus complexe.

‍

En profession libérale ou au sein d'un cabinet, le commissaire aux comptes participe à la définition de la stratégie du cabinet et veille à sa rentabilité. 

‍

Dans les grands cabinets, le commissaire aux comptes commence souvent par des missions classiques avant de progresser vers des audits plus spécialisés. 

‍

‍

Les compétences du commissaire aux comptes 

‍

Comme on l’a vu, le commissaire aux comptes est un partenaire clé pour les entreprises, offrant des conseils stratégiques et assurant la transparence financière.

‍

Pour exceller dans ce rôle, le commissaire aux comptes doit développer une gamme étendue de compétences, tant techniques qu'humaines.

‍

Traditionnellement axé sur la rigueur comptable, le commissaire aux comptes doit maîtriser parfaitement les normes comptables internationales, telles que les IFRS et GAAP, afin de garantir l'intégrité des états financiers. 

‍

Cette expertise technique est indispensable pour analyser en profondeur les comptes et identifier les risques potentiels.

‍

Le commissaire aux comptes doit également faire preuve d'une grande capacité de communication pour expliquer des concepts financiers complexes de manière accessible à ses clients, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées.

‍

L'éthique et l'intégrité sont au cœur de sa profession, assurant la confiance des parties prenantes et la fiabilité des rapports financiers. 

‍

Il doit également être engagé envers la formation continue, afin de rester à la pointe des évolutions législatives et technologiques. 71% des commissaires aux comptes se sont par exemple formés et ont formé leurs équipes aux enjeux RSE en 2022.

‍

Les compétences relationnelles, telles que l'empathie et la capacité d'écoute, sont également cruciales pour comprendre les besoins spécifiques des entreprises et proposer des solutions sur mesure. 

‍

Ce n'est qu'en combinant ces savoir-faire techniques et savoir-être relationnels que le commissaire aux comptes peut pleinement jouer son rôle de conseiller stratégique et de garant de la transparence financière.

‍

‍

‍

‍

Contrairement à une idée répandue, les compétences interpersonnelles, ou “soft skills”, sont tout à fait enseignables, tout comme les compétences techniques. 

‍

Rassurez-vous, il est donc possible de développer des qualités telles que l'empathie, la capacité d'écoute, ou une communication efficace. 

‍

Toutefois, peu de programmes de formation en audit et comptabilité abordent ces aspects du savoir-être. 

‍

C’est pour cette raison qu’au sein de l’Académie Coonter, nous avons intégré des formations axées spécifiquement sur les soft skills les plus recherchés dans le domaine du commissariat aux comptes. 

‍

À vous de choisir les compétences que vous voulez développer !

‍

Comment devient-on commissaire aux comptes ?

‍

Devenir commissaire aux comptes est un processus aussi passionnant et qu’exigeant.

‍

Comme il s’agit d’une profession réglementée, seuls les experts inscrits auprès de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC) peuvent arborer fièrement ce titre.

‍

Le parcours classique

‍

Tout commence généralement par l'obtention d'un Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG), un précieux sésame de niveau Bac+5. 

‍

Ce diplôme vous donne une solide assise en comptabilité, finance, et droit, et vous prépare à prendre des responsabilités accrues.

‍

Ensuite, place au Diplôme d'Expertise Comptable (DEC), culminant à un niveau Bac+8. 

‍

C'est la formation la plus prestigieuse pour ceux qui souhaitent exercer dans le domaine de la comptabilité et de l'audit. 

‍

Parcours alternatifs

‍

Mais que faire si votre route est différente ? Pas de panique ! 

‍

Vous pouvez également accéder à ce métier en obtenant un master 2 dans une autre discipline. 

‍

Et après ? Un stage professionnel de trois ans sous l'aile d'un commissaire aux comptes vous attend, pour obtenir le Certificat d'Aptitude aux Fonctions de Commissaire aux Comptes (CAFCAC).

‍

Inscription et reconnaissance

‍

Pour exercer légalement, l'inscription à la CNCC est indispensable. 

‍

Cela garantit que seuls les individus qualifiés et dûment formés peuvent offrir leurs services en tant que commissaires aux comptes. 

‍

Ce processus rigoureux assure la crédibilité et la compétence des professionnels, renforçant ainsi la confiance des entreprises et des investisseurs.

‍

C'est un parcours exigeant, certes, mais ô combien gratifiant ! 

‍

Et après ? Les possibilités d’évolution

‍

Le CAC dispose de nombreuses opportunités de progression professionnelle, que ce soit au sein de cabinets d'audit, de conseil, ou dans le secteur privé. 

‍

Le CAC peut choisir de certifier les comptes de sociétés de plus en plus importantes ou de développer son portefeuille client pour ouvrir son propre cabinet de conseils d'audit. 

‍

Ce cheminement offre non seulement une variété de défis mais aussi une évolution constante dans les responsabilités et les compétences.

‍

Spécialisations

‍

Les commissaires aux comptes peuvent se spécialiser dans plusieurs domaines hautement stratégiques :

‍

• Audit interne : Où ils appliquent leurs compétences en analyse pour aider les entreprises à améliorer leurs processus internes.

‍

• Conseil en gestion de risques : Aider les entreprises à identifier, évaluer et mitiger les risques financiers.

‍

• Finance corporative : Travailler sur des fusions, acquisitions ou restructurations.

‍

Progression de carrière

‍

L’évolution et la progression de carrière pour un CAC peuvent prendre plusieurs formes :

‍

• Contrôleur de gestion

‍

• Auditeur interne

‍

• Directeur comptable

‍

• Directeur administratif et financier (DAF)

‍

• Directeur ou chef de mission en cabinet d'audit

‍

‍

Combien ça gagne, un commissaire aux comptes ?

‍

Le salaire d'un commissaire aux comptes en France varie considérablement en fonction de l'expérience, de la région et des responsabilités spécifiques assumées. 

‍

Un profil junior peut espérer un salaire compris entre 36 000 et 48 000 € brut par an, soit un revenu net mensuel entre 2 300 et 3 200 euros. 

‍

Avec l'expérience, un commissaire aux comptes confirmé peut voir sa rémunération annuelle atteindre 80 000 € brut, équivalant à un salaire net mensuel supérieur à 5 200 euros. 

‍

Selon Glassdoor, le salaire annuel moyen pour un commissaire aux comptes est d'environ 108 000 €. 

‍

Les salaires peuvent varier de 61 000 € à 126 000 € par an, en fonction de l'expérience et de la complexité des audits réalisés. 

‍

Une étude de Hays en 2024 indique que les salaires peuvent également varier considérablement en fonction de la région :

‍

‍

‍

• ‍La région Sud-Est tend à offrir les rémunérations les plus élevées, avec des salaires qui peuvent atteindre jusqu'à 85 000 € pour ceux ayant plus de quatre ans d'expérience.

‍

• Les régions Nord-Est et Centre présentent également des fourchettes de salaire compétitives, avec des salaires pouvant atteindre 78 000 € pour ceux ayant plus de quatre ans d'expérience.

‍